6 Mai 2016
Avant de partir, les femmes vont parler à la sœur. Celle ci accepte alors de se confier. Si les médecins ne parviennent pas à la guérir , c'est qu'elle est malade d'amour. Elle est tombée amoureuse du gardien Marocain et n'ose pas l'avouer, de peur de se faire répudier par son frère. Les Voisines comprennent qu'il y a là une issue à leur problème. Elles retournent voir le gardien Algérien et lui apprennent l'amour de la sœur ennemie. Il dit aussitôt partager les mêmes sentiments pour elle, sans pouvoir l'avouer. Les Voisines font donc le chemin en sens inverse et, dans la maison du gardien Algérien, elles dévoilent toute la situation. Elles expliquent au gardien : « Ta sœur est si faible qu'elle peut mourir à tout instant. Par amour pour elle, laisse la épouser ton ennemi. Ainsi, tu lui sauveras la vie et tu effaceras les vieilles querelles. » Le gardien accepte. On organise donc un mariage de réconciliation que l'on célèbre autour du bunker et à la fin de la cérémonie, les Voisines plantent le baobab. L'arbre jaillit soudainement du sol, détruisant le bunker de son tronc puissant. Heureusement, les éclats de béton armés ne touchent personne : ils vont former un cœur sur le sable comme dans les cartes postales kitchs que l'on trouve à l'office du tourisme. La fête de mariage se poursuit tard dans la nuit : on chante, on danse et on mange de petits gâteaux. Au matin, le mot Visa a disparu du vocabulaire Algérien.